La confiance accordée aux traducteurs et aux interprètes représente une question débattue depuis longtemps dans la profession. Dans certains cas, un ensemble de procédures sont établies avant de garantir la confiance donnée par les clients et les utilisateurs finaux. Au sein du Tribunal militaire pour l'Extrême-Orient (1946-1948), de telles règles ont pris une tournure étonnante. Pendant les procès, trois groupes différents sur les plans social et ethnique assuraient trois fonctions différentes dans le cadre du processus global d’interprétation : les Japonais interprétaient, les Américains d’origine japonaise contrôlaient et les officiers militaires américains jouaient le rôle d’« arbitres » linguistiques qui prenaient les décisions en cas de controverse. Les aspects sociopolitiques tels que la confiance, le pouvoir et le contrôle sont évidents dans cette structure hiérarchique. Dans de tels environnements politiques et d’autres que nous connaissons aujourd’hui, le besoin de faire confiance à l’interprète peut prendre le pas sur la qualité de l’interprétation.
- interpreter,
- monitor,
- language arbiter,
- IMTFE,
- trust,
- power
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