Abstract The Islamic legal enterprise forms an inherently plural system that can appear puzzling to commentators looking for faithfulness to principle or precedent. When one looks at it, instead, as an ongoing search for correspondence between divine guidance, rooted in the foundational sources of Islam, and the singularity of concrete circumstances, Islamic law is revealed as a practice of discernment against the grain of the particular. This article unfolds this approach to understanding Islamic law by entering the conversation where it is currently most heated, namely in connection with the development of Islamic financial products. A case study of takāful regulation in the United Arab Emirates (UAE) helps substantiate the import of our proposal for attuning to the voice of Islamic jurisprudence ( fiqh ), in the face of contemporary questions arising from the design of financial products in correspondence with the Sharī’ah . Résumé L’entreprise juridique islamique forme un système intrinsèquement pluriel qui peut sembler déroutant pour ces commentateurs qui ne recherchent qu’une fidélité aux principes ou aux précédents. Lorsqu’on l’analyse, au contraire, comme une recherche permanente de correspondance entre la direction divine, enracinée dans les sources fondamentales de l’Islam, et la singularité des circonstances concrètes, le droit islamique se révèle comme une pratique de discernement à contre-courant du particulier. L’article examine cette façon d’aborder le droit islamique, en entrant dans la conversation là où elle est actuellement la plus animée, soit dans son lien avec le développement des produits financiers islamiques. Dans cette foulée, une étude de cas sur la réglementation takāful aux Émirats arabes unis (EAU) est proposée afin de justifier l’importance de notre proposition d’adapter la jurisprudence islamique (fiqh) face aux questions contemporaines posées par la conception de produits financiers en correspondance avec le Sharī’ah.